Le Sequoia sempervirens, parfois appelé séquoia à feuilles d’if en raison de son feuillage apalti d’un vert vif, qui évoque celui de son cousin. Ce conifère est un géant, le plus grand que porte le monde, un arbre majestueux capable de vivre plusieurs siècles, à réserver aux grands jardins. Tout l’arbre exhale un parfum résineux extraordinaire, notamment l’écorce brun-rouge, qui se craquelle en profondes cannelures. Il s’élargit un peu avec l’âge, étend ses branches dans un mouvement gracieux qui les guide légèrement vers le ciel par leur extrémité. Cet arbre monmental exige pour soutenir sa croissance un sol frais, profond, bien drainé et plutôt acide, et préfère un climat humide toute l’année, chaud en été, assez doux en hiver.
Le Sequoia sempervirens est un conifère de la famille des taxodiacées, originaire d’Amérique du Nord, plus précisément d’une bande étroite qui longe la côte pacifique des Etats-Unis, de 0 à 900m d’altitude. Les sujets les plus imposants sont ceux que l’on trouve dans les vallées très arrosées, souvent noyées dans le brouillard. Des fossiles attestent de la présence des séquoïas en Europe avant les grandes glaciations du quaternaire. En milieu naturel, il atteindra dans de bonnes conditions une taille de 80 à 110 m de hauteur pour une envergure de 10 à 15 m, et développera un port conique assez étroit et aéré. En culture sous nos climats, il dépassera rarement 50m de hauteur (tout de même) pour 8 à 10m d’envergure. Cette essence montre une croissance assez rapide.
Son tronc unique supporte une ramure conique, pourvue d’un feuillage en aiguilles plates de 2.5cm de longueur, d’un vert vif, portées horizontalement sur des ramilles latérales insérées elles-même sur les branches principales légèrement retombantes. Cette plante est monoïque, c’est à dire qu’il existe des sujets mâles et des sujets femelles. Lorsque les cônes femelles sont pollinisés, ils prennent une forme ovoïdes, une teinte brun rougeâtre et une posture dressée. Ils murissent en deux ans. L’écorce de ce séquoia est remarquable, tant par sa teinte rougeâtre, sa résistance au feu et aux champignons pathogènes, que par son puissant parfum balsamique et les profondes crevasses décoratives qui s’y forment avec les années. Le Sequoia est le seul conifère muni d’un lignotuber, sorte de renflement qui se forme sur les racines et les tiges souterraines, capable de produire des rejets, par exemple après le passge du feu ou de la foudre. Cette plante est dotée d’un système racinaire très développé mais assez superficiel, qui rend la transplantation un peu délicate, mais lui permet de puiser avec une grande opportunité les ressources nutritives et hydriques du sol.
Le Sequoia toujours vert sera planté dans un jardin suffisamment grand pour l’accueillir. Si les conditions sont réunies, il constituera un arbre d’exception, qui fera la fierté du jardinier qui l’a planté, lui survivra sans aucun doute, intégrant alors pleinement l’histoire d’une famille et d’un jardin. Il se plante en isolé comme un point focal, ou encore en haie, aux limites de la campagne, placé devant un rideau de Phyllostachys bambusoides, le bambou géant. Un arbre aussi massif réclame une base solide; on choisira soigneusement son emplacement, en sol profond et en situation bien dégagée. Il ne nécessite pas ou peu d’entretien après les premières années, et s’accorde bien avec les grosses pierres, les lignes géométriques des piscines et les ouvrages maçonnés. Les réelles qualités graphiques des conifères s’imposent naturellement dans la conception d’un jardin contemporain, qui préfère l’esthétisme des formes, des silhouettes et des textures à la valse des floraisons. Ces plantes à la permanence rassurante structurent durablement les grands espaces.
Le Taxodium et en particulier le Taxodium distichum surnommé Cyprès chauve ou Cyprès de Louisiane est un conifère remarquable à plus d’un titre ! Dans la grande famille des conifères, il est l’un des rares membres à perdre son feuillage à l’automne, d’où son nom vernaculaire de «Cyprès chauve ». Mais avant de se dévêtir de sa livrée resplendissante, ce conifère caduc magnifie le jardin avec son feuillage plumeux, doux au toucher, d’un vert très frais au printemps qui prend de belles colorations automnales rouille puis brun-doré en avant de tomber. Bien qu’il se dénude à la morne saison, il ne perd rien de sa majesté en hiver !
Le Taxodium constituera un arbre d’exception traversant les siècles, qui fera la fierté du jardinier qui l’a planté. Il fait partie de ces arbres qui ne meurent jamais, affichant une longévité de plus de 1000 ans ! Avec son port pyramidal et sa taille adulte entre 20 à 25 m de hauteur, il vaut mieux le réserver aux jardins spacieux. Cette essence de lumière et de sol frais à humide mérite un emplacement de choix ! Par chance, certaines variétés comme ‘Pevé Minaret’ ne dépassant pas 3 m de hauteur pour 1 m d’envergure conviendront bien aux jardins de taille moyenne ou aux bacs sur la terrasse.
Très rustique, résistant aux maladies, il est également l’un des rares conifères à pousser dans les sols inondés et marécageux, bien qu’il s’adapte en sol ordinaire, profond et restant frais. Il ne nécessite pas ou peu d’entretien après les premières années, ne réclamant qu’un sol ne desséchant jamais.
Si vous possédez un grand jardin au sol humide ou un point d’eau, laissez ce géant de Louisiane vous tenter !
Taxodium distichum

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