Le Phoenix andamanensis doit son nom d’espèce aux îles indiennes Andaman où il a été découvert et où il est aujourd’hui menacé. Il est apparenté au célèbre Phoenix canariensis, mais partage davantage de caractéristiques avec le Phoenix rupicola, une gracieuse espèce native des contreforts himalayens, hélas plus sensible au froid. Doté d’un tronc élancé et lisse, surmonté d’un magnifique bouquet de palmes brillantes, arquées et impeccablement organisées en couronne sphérique, il séduit par son élégance, son allure de petit cocotier gracieux, et sa silhouette qui correspond très précisément à l’idéal du palmier ancré dans l’imaginaire collectif. Récemment introduite en culture, cette espèce ravira les collectionneurs avertis !
Le Phoenix andamanensis appartient à la grande famille des Arécacées. Originaire d’un archipel situé dans le golfe du Bengale en Inde, c’est une espèce adaptée à un climat de type tropical humide. En revanche, elle y croît dans des milieux de type garrigue, sur des terrains pentus, à une altitude comprise entre 400 et 680 mètres. Le Palmier d’Andaman est une plante arborescente qui atteint en général 10-11 m de hauteur pour 5-6 m de largeur dans son biotope.
Son tronc, appelé stipe, est solitaire, et dépourvu de vestiges des anciens pétioles que l’on observe souvent sur les autres palmiers. Il peut atteindre 15 cm de diamètre. À son sommet se développent de grandes feuilles semi-arquées qui peuvent mesurer jusqu’à 2,40 m de long, découpées en de nombreuses folioles ou pinnules assez larges insérées dans un même plan. La couleur du feuillage est un vert foncé brillant, elle est identique sur le dessus et le dessous des feuilles. La floraison a lieu en été, sous forme d’inflorescences qui naissent entre les feuilles, d’aspect différent selon que l’on a affaire à des sujets mâles ou femelles. Celles des mâles sont plus courtes, et évoquent un peu des balais. Celles des femelles sont longues, pendantes, garnies de petites fleurs jaunes. A ces petites fleurs succèdent des fruits non comestibles mais décoratifs, en forme de dattes jaune-orangé puis brunâtres à maturité.
Le Phoenix andamanensis est une plante de collection dont les exigences et les limites sont à l’heure actuelle assez mal évaluées. Il est toutefois assez largement partagé par les spécialistes qu’il se cultive à la manière du Phoenix rupicola. En dehors de la Côte d’Azur et des endroits les plus abrités du Pays Basque, il est plus prudent de le cultiver en pot ou en bac pour pouvoir l’hiverner à l’abri des gelées en hiver. Ce palmier constitue un très beau sujet pour orner la terrasse à la belle saison, puis le jardin d’hiver ou une véranda peu chauffée en hiver.
Comme il redoute les gelées inférieures à -7°C, voire -10°C en sol très drainé, sa culture en pleine terre est à réserver aux climats doux et aux jardins côtiers. Ailleurs, il constitue une très belle plante d’orangerie.
Il demande du soleil, de la chaleur, de l’air et de l’espace et pousse vite s’il ne manque ni d’eau ni de nourriture. Il apprécie les terres fertiles, profondes et légères.
Découvrez ce superbe palmier pour jardins doux ou intérieurs !
Phoenix canariensis

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