Le Chamadorea klotzschiana est un palmier rare en culture, que l’on appréciera pour sa silhouette et son charme qui ne sont pas sans rappeler ceux de certains bambous, ou du Nandina domestica. C’est une espèce de stature plutôt modeste, appréciant la mi-ombre et la fraîcheur à son pied, que l’on trouve dans les forêts denses et humides de la région de Veracruz au Mexique. Peu rustique, cette chamaedorée se cultive le plus souvent en pot pour orner la terrasse ou le balcon pendant la belle saison, et la véranda ou le jardin d’hiver d’octobre à avril.
Plante arbustive à croissance moyennement rapide de la famille des arécacées, le Chamadorea klotzschiana ne dépasse que rarement 3.50 m de hauteur pour 1.60 m d’envergure dans la nature. Cultivé en pot, il atteindra environ 1.80 m de hauteur pour 90 cm d’envergure. Ce palmier développe un tronc ou stipe fin, élancé, de couleur verte, de 3 cm de diamètre, pourvu d’anneaux clairs très resserrés qui sont les vestiges des anciens pétioles. Il ressemble un peu à une tige de bambou. Du stipe partent 4 à 6 grandes feuilles pennées, mesurant 80-90 cm de long. Chacune est découpée en segments ovales-lancéolés de couleur vert foncé, disposés par groupes de 5 à 6 sur un même plan. Chaque segment est parcouru par de nombreuses nervures parallèles. Ce feuillage, qui persiste toute l’année, lui confère une apparence unique. Les fleurs apparaissent très rarement en culture, sur des plantes âgées, entre les feuilles. Chez ce palmier, il existe des individus mâles et des individus femelles. Les fleurs, de couleur rose à rouge, sont rassemblées sur des inflorescences évoquant de fins tentacules. Ce palmier périt en-dessous de -5°C, il redoute le soleil brûlant, mais il se contente d’un bon terreau fertile et frais.
Le Chamadorea klotzschiana n’est cultivable en pleine terre que dans les jardins les plus abrités de la côte atlantique ou méditerranéenne, à condition de lui offrir une exposition abritée, à mi-ombre, et des arrosages réguliers en cas d’été secs. Cette plante possède une présence unique, qui apportera une belle touche d’exotisme au moindre décor. Placez-le sur la terrasse ou le balcon, en compagnie de Phormiums, de fougères arborescentes ou de Cycas par exemple. Un peu difficile à associer en raison de sa forte personnalité, on peut par exemple le planter par groupe de 3 sujets dans un grand pot choisi avec soin et placer à son pied un tapis d’herbe du Japon, de sagine dorée ou de plectranthus.
Le Chamaedorea est un beau palmier nain au port élancé qui s’installe principalement en intérieur sous nos latitudes. Très frileux, il est toutefois assez facile à acclimater en pot que l’on sortira à la belle saison uniquement ou que l’on gardera dans une véranda ou une pièce lumineuse. C’est une magnifique plante d’appartement à la portée de tout jardinier même débutant. En prime, il est doté de vertus dépolluantes purifiant l’air de votre habitat !
Le Chamaedorea n’est donc cultivable en extérieur que dans les jardins les plus abrités de notre pays, sur la côte atlantique ou méditerranéenne. En culture en pleine terre, il ne dépassera pas 3 m de hauteur et 1,50 m environ en pot. En pot, il nécessitera un peu plus d’entretien, et appréciera un rempotage tous les trois-quatre ans.
Avec son feuillage décoratif toute l’année, découpé en grandes folioles ou en palmes fendues, il possède une présence unique qui apportera une belle touche d’exotisme au moindre décor, à l’instar de son représentant le plus populaire, le Chamaedorea elegans.
Il redoute le soleil brûlant, préférant une exposition à mi-ombre, voire à l’ombre tamisée mais se contente d’un bon terreau fertile et frais.
Découvrez ce mini palmier pour jardins doux ou intérieurs !
Chamaedorea au Jardin du Rayol © Jean-Michel Dupuyoo

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