Le Chamadorea ernesti-augusti, le palmier d’Ernest August, est une espèce de petit développement que l’on trouve sur les pentes des forêts denses, tropicales et humides du Golfe du Mexique, du Honduras, du Guatemala et du sud du Mexique. C’est une plante d’ombre ou de mi-ombre et de sol frais très frileuse, mais assez facile à acclimater en pot dans une véranda ou une pièce lumineuse dont l’atmosphère ne sera pas trop sèche. Il forme une belle plante verte, qui ornera la terrasse ou le balcon pendant la belle saison, toujours à l’ombre. On l’appréciera pour son port délié, très élégant, et ses grandes feuilles en queue de poisson d’aspect luxuriant.
Plante arbustive à croissance plutôt lente de la famille des arécacées, très apprécié comme plante d’intérieur ou d’orangerie, le Chamadorea ernesti-augusti ne dépasse que rarement 1.80 m de hauteur pour 80 cm d’envergure. Ce palmier développe un tronc ou stipe très fin, élancés, annelé, évoquant une canne de bambou, d’où partent de grandes feuilles mesurant 50-60 cm de long pour 30 cm de large, imparfaitement découpées en deux segments ovales et pointus à leur extrémité, mimant une queue de sirène. Chaque segment, de couleur vert vif, est parcouru par de nombreuses nervures saillantes parallèles. Ce feuillage, qui persiste toute l’année, lui confère une apparence unique. Les fleurs apparaissent très rarement en culture, sur des plantes âgées, entre les feuilles. Chez ce palmier, il existe des individus mâles et des individus femelles. Les fleurs, de couleur jaune pâle, sont rassemblées sur des inflorescences évoquant de fins tentacules. Le palmier d’Ernest August périt en dessous de -1°C, redoute le soleil, mais il se contente d’un bon terreau fertile et frais.
Le Chamadorea ernesti-augusti possède une présence unique, qui apportera une belle touche d’exotisme au moindre décor. Placez-le sur la terrasse ou le balcon, en compagnie de Phormiums, de fougères arborescentes ou de Cycas par exemple. Un peu difficile à associer en raison de sa forte personnalité, on peut par exemple le planter par groupe de 3 sujets dans un grand pot choisi avec soin et placer à son pied un tapis d’herbe du Japon, de sagine dorée ou de plectranthus.
Le Chamaedorea est un beau palmier nain au port élancé qui s’installe principalement en intérieur sous nos latitudes. Très frileux, il est toutefois assez facile à acclimater en pot que l’on sortira à la belle saison uniquement ou que l’on gardera dans une véranda ou une pièce lumineuse. C’est une magnifique plante d’appartement à la portée de tout jardinier même débutant. En prime, il est doté de vertus dépolluantes purifiant l’air de votre habitat !
Le Chamaedorea n’est donc cultivable en extérieur que dans les jardins les plus abrités de notre pays, sur la côte atlantique ou méditerranéenne. En culture en pleine terre, il ne dépassera pas 3 m de hauteur et 1,50 m environ en pot. En pot, il nécessitera un peu plus d’entretien, et appréciera un rempotage tous les trois-quatre ans.
Avec son feuillage décoratif toute l’année, découpé en grandes folioles ou en palmes fendues, il possède une présence unique qui apportera une belle touche d’exotisme au moindre décor, à l’instar de son représentant le plus populaire, le Chamaedorea elegans.
Il redoute le soleil brûlant, préférant une exposition à mi-ombre, voire à l’ombre tamisée mais se contente d’un bon terreau fertile et frais.
Découvrez ce mini palmier pour jardins doux ou intérieurs !
Chamaedorea au Jardin du Rayol © Jean-Michel Dupuyoo

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