Le Chamaecyparis nootkatensis ‘Pendula’, plus communément appelé Faux Cyprès de Nootka pleureur, est un grand conifère à l’allure pittoresque et très gracieuse avec son port érigé conique et ses rameaux retombants. Il produit des branches lâches et horizontales, d’où pendent des draperies d’un beau vert foncé. Ce conifère rustique et follement romantique atteint environ 20 m de hauteur pour 8 m d’envergure. Il se plante en isolé ou en petits groupes au milieu d’une pelouse dans un jardin de taille moyenne à grande. Il se plaira au soleil ou à la mi-ombre, dans un sol de préférence léger, acide, fertile et frais.
Le Chamaecyparis nootkatensis ‘Pendula’ est un majestueux conifère de la famille des Cupressacées originaire des régions littorales humides et acides du nord-ouest des Etats-Unis. Dans son environnement, il atteint souvent plus de 30 m de hauteur. Son port est droit et conique, et ses branches retombantes forment des rideaux souples habillés d’un feuillage vert foncé.
Sous nos climats, le développement du Chamaecyparis nootkatensis ‘Pendula’ sera plus modéré. Il forme un arbre mystérieux et élégant, au port érigé très pleureur, atteignant entre 15 et 20 m de hauteur pour une envergure de 8 à 10 m. Il pousse lentement lorsqu’il est jeune, puis la croissance s’accélère un peu lorsqu’il prend de l’âge. Il se compose de rameaux irréguliers et étalés, très étagés, dont partent les rameaux latéraux très souples, fortement pleureurs. Son feuillage est vert foncé mat, un peu plus clair au printemps. Ses petites feuilles sont en forme d’écaille et dégagent au frottement une odeur résineuse et aromatique. Des cônes apparaissent en mars-avril à l’extrémité des rameaux, mûrs l’année suivante. Il possède un système racinaire superficiel qui supporte mal la transplantation, le fragilise face aux vents violents, et le rend difficile à associer avec des vivaces.
Le Faux Cyprès de Nootka pleureur, par ses qualités ornementales exceptionnelles et sa facilité de culture, mérite d’être plus souvent planté. Il se plaît en sol frais, riche, à tendance acide, à une exposition ensoleillée à mi-ombragée. Majestueux et élégant, il s’installe en isolé sur une pelouse, bien en vue pour profiter de sa belle silhouette. Les réelles qualités graphiques des conifères s’imposent naturellement dans la conception d’un jardin contemporain, qui préfère l’esthétisme des formes, des silhouettes et des textures à la valse des floraisons. Ces plantes à la permanence rassurante structurent durablement un massif, marquent les allées, bordent la terrasse, se substituant aisément à la présence forte du buis taillé ou du houx. Le tout est de jouer avec les volumes et les couleurs.
Les Chamaecyparis font partie de ces conifères à feuillage dense écailleux appréciés pour l’élaboration des haies notamment avec l’espèce Chamaecyparis lawsoniana, utilisée étonnamment dans sa forme type. Elle fait cependant partie des conifères ayant engendré le plus grand nombre de cultivars (plus de 200 !) comme Alumii au feuillage compact très bleuté et à la forme conique de 3 à 4,50 m ou Ellwoodii, très utilisé en haie. La forme sauvage capable d’atteindre en culture 36 m de haut avec un tronc de 1,20 m de diamètre nous vient du nord-ouest des Etats-Unis tout comme le Thuya géant. Ses rameaux teintés de vert sombre ou vert bleuté, aux extrémités légèrement retombantes lui donnent une remarquable allure ondoyante un peu fantasmagorique tandis que sa variété Aurea Densa forme une spectaculaire colonne dorée bien compacte. Le Cyprès Sawara (Chamaecyparis pisifera) et le Cyprès du Japon Hinoki (Chamaecyparis obtusa) offrent aussi un éventail de cultivars nains ou moyennement vigoureux, aux rameaux filandreux ou au contraire obtus, aux allures de fougères (C. obtusa Teddy Bear), aciculaires chez obtusa Wissel dans de très beaux coloris doré, bleuté ou vert intense.
Le mot ‘Chamaecyparis’ est tiré du grec et signifie ‘en forme de cyprès’, étant donné la forte ressemblance de son port conique et de son feuillage aromatique formé de petites écailles imbriquées. Cependant les Cupressus occupent des zones méridionales sèches ensoleillées tandis que les Chamaecyparis poussent dans des zones abritées, humides, souvent côtières.
Les Chamaecyparis ne sont pas exigeants sur la nature du sol, pour peu qu’il soit frais, bien drainé et sans excès de calcaire. L’espèce lawsoniana présente une forte sensibilité au champignon Phytophtora qui décime sa population sauvage aux Etats-Unis ainsi que dans les jardins où la maladie est souvent transmise par les pépinières. Et s’ils préfèrent l’humus fertile et profond, ils s’adaptent dans les terres moins favorisées, avec une croissance modérée et une luxuriance moindre. Évitez autant que possible de les tailler.

Feuillage

Port
Port
Floraison
Feuillage
Botanique





Avis
Il n’y a pas encore d’avis.