Le Camellia sasanqua ‘Setsugekka’ est un camélia d’automne généreux, luxuriant, très parfumé, au port semi-pleureur très élégant, doté d’une floraison mousseuse et lumineuse. Cette variété épanouit des fleurs blanches semi-doubles, particulièrement grandes pour l’espèce, dont les pétales sont tout ondulés et frisottés autour d’un coeur doré. Elles sont si abondantes en automne qu’elles font ployer ses rameaux souples, créant chaque année un spectacle féerique, hors du temps, au moment de l’année où les journées sont les plus courtes. Son feuillage, mince, vert sombre et lustré, ne manque pas d’élégance en arrière-plan des massifs. Il est robuste et capable de s’adapter aux situations ventées ou ensoleillées, en revanche il exige un sol frais en été et dépourvu de calcaire. Une variété polyvalente, au charme naturel, qui pourra être palissée, plantée en haie libre, ou cultivée dans un très grand pot, quelque-soit le style du jardin.
Le camélia ‘Setsugekka’, très populaire en Australie, est un des nombreux hybrides issus de l’espèce Camellia sasanqua, qui appartient à la famille des théacées. Cette plante forme un arbuste au port à la fois dressé, souple, légèrement pleureur, très plastique selon qu’il est palissé ou laissé libre. Sa croissance, vigoureuse, est assez rapide, et lui permet d’atteindre en 10 ans 1 m 30 de hauteur et 1 m de largeur. Sa taille adulte pourrait atteindre 2 m à 2.30 m, voire davantage en conditions favorables. Sa floraison, à la fois longue et abondante pour un camélia d’automne, se déroule du mois d’octobre au mois de janvier. Cet arbuste d’une rare générosité produit sans relâche de très grandes fleurs larges de 10 cm, au parfum puissant, formées d’une corolle de pétales blancs et ondulés sur laquelle repose une deuxième rangée de pétales plus petits autour d’un coeur d’étamines jaune d’or, très visible. Elles sont peu durables, mais se renouvellent continuellement sur la plante, laissant sur le sol un tapis de pétales comme le font les cerisiers du Japon. Le feuillage, dense et persistant, est composé de petites feuilles vert sombre, brillantes, ovales et coriaces, dentées, plus pâles sur le revers.
Arbuste de climat océanique humide et de sol non calcaire, le Camellia x sasanqua ‘Setsugekka’, supporte mieux le soleil et les situations ventées que les autres camélias. Il se comporte mieux en climat doux que dans les régions froides, où sa rusticité est parfois prise en défaut, et sa floraison détruite. Partout où l’hiver n’est pas trop rude, on l’installera au jardin en isolé, ou associé avec d’autres plantes de terre de bruyère (Rhododendron, azalées, Hydrangea, Hamamelis) dans une haie fleurie. Le camélia ‘Setsugekka’ mérite un emplacement de choix, à l’entrée du jardin, de la maison, ou au détour d’une allée. Vous pouvez aussi habiller son pied de bulbes d’automne, comme les colchiques ou les cyclamens de Naples. Dans les régions froides, il s’installera à la rigueur sur le balcon ou la terrasse, pour le rentrer dans la véranda peu à non chauffée ou la serre froide pendant sa période de floraison.
Les Camélias sont des arbustes buissonnants persistants indispensables pour égayer un jardin à la morne saison. Ils ont la particularité de fleurir, suivant les espèces, en automne comme le Camellia sasanqua ou en fin d’hiver jusqu’au printemps comme le Camellia japonica et le Camellia x williamsii, soit d’octobre à début mai, période à laquelle, peu de fleurs nous accompagnent au jardin.
Les Camélias poussent à l’état naturel en pleine forêt. Voilà pourquoi ils préfèrent l’ombre ou la mi-ombre et une terre riche en humus et un peu acide. Ils redoutent par-dessus tout le calcaire qui leur apportera une carence en fer.
Camellia ‘Spring Festival’
Bien qu’un peu sensibles au froid, ils sont parfaitement rustiques en situation protégée des vents froids et secs : derrière un mur, dans une cour ou sous la protection de conifères. De plus, en raison de leur croissance assez lente, ils poussent bien en pots et font de formidables petits arbustes persistants pour les terrasses ou les patios.
Inévitablement, si on vous sort le mot « Camélia », vous vous imaginez aussitôt une fleur rouge cramoisi sortant d’un feuillage vert sombre vernissée. Contraste assuré, mais… cette couleur, il faut bien le reconnaître, est difficile à incorporer harmonieusement dans un jardin. Vous pouvez bien entendu l’adoucir avec des tons plus pastel aux alentours ou tout simplement faire votre choix dans toutes les autres variétés de camélias qui fleurissent du blanc au rouge en passant par toute la gamme des roses.

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